La maison passive utilise habilement les rayons solaires pour se tempérer.
La première façon de gérer les apports solaires est de penser l’architecture et l’orientation de la maison dans les objectifs communs du bioclimatique.
L’orientation et les ouvertures se font dans l’axe Sud afin de capter un maximum de lumière et de chaleur, c’est ce que l’on appelle les apports passifs.
A contrario, il faut protéger et limiter les ouvertures au Nord afin de minimiser les déperditions thermiques du bâtiment.
La mise en place de casquettes ou balcons dans l’architecture, sont calculés en rapport de la hauteur du soleil suivant les saisons. Le but étant de bloquer les rayons entrant l’été, ou de les laisser pénétrer l’hiver pour réchauffer l’habitat.
Les vitrages utilisés sont à haute performance thermique (Ug=0.6 W/m2.K), selon les régions, avec un coefficient de transmission lumineuse soigneusement étudié.
Une technique autre qu’architecturale, pour maîtriser les apports solaires consiste à utiliser des stores extérieurs à lamelles orientables de type Vénitien (aussi appelé BSO).
Ces stores de grande qualité en aluminium sont contrôlables électriquement et permettent de faire varier la température intérieure de la maison en régulant les quantités d’apports solaires.
Nous utilisons les ressources solaire naturelles et inépuisables pour le confort de nos bâtiments. Les panneaux solaires thermiques chauffent l’eau du cumulus jusqu’à 70°c et alimentent naturellement en eau chaude les besoins d’une famille entière.
Les panneaux solaires photovoltaïques produisent de l’énergie propre, qui est directement injectée dans le réseau commun.
Cette production est une source de revenus non négligeable qui peut représenter un profit jusqu’à 2 400 euros par an.
En combinant économie d’énergie et production d’énergie propre, la maison passive se voit attribuer très justement le terme de «maison positive».